Criet

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a ouvert, ce lundi 30 juin 2025, un procès aux allures de drame sentimental doublé d’un cas de cyberharcèlement. À la barre, un jeune homme est poursuivi pour harcèlement par communication électronique, accusé d’avoir tenté d’extorquer 100 000 FCFA à son ex-compagne en la menaçant de publier ses images intimes.


L’affaire remonte à 2019. Selon la victime, leur relation a commencé sur internet lorsque le prévenu s’est fait passer pour un Européen. Séduite, elle entretient pendant des années un lien à distance avec lui. Ce n’est que plus tard que le jeune homme lui aurait révélé sa véritable identité, présenté des excuses, puis promis le mariage.

Touchée par sa démarche, la jeune femme dit avoir quitté Porto-Novo pour le rejoindre à Kilibo, allant jusqu’à lui remettre 10 000 FCFA. Mais l’idylle a rapidement viré au cauchemar. Selon elle, son ex-compagnon lui a réclamé 100 000 FCFA sous peine de divulguer des images intimes qu’il détenait. Des accusations que le prévenu a fermement niées à la barre.

Pour le ministère public, les éléments présentés par la plaignante sont suffisamment crédibles. Le procureur a requis deux ans de prison ferme et une amende de 500 000 FCFA à l’encontre de l’accusé. En attendant le verdict, prévu pour le 28 juillet 2025, l’affaire soulève à nouveau la question de la sécurité numérique et de la manipulation émotionnelle en ligne.


Diane ATEKPO

dbmedias
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