Le décès du deuxième vice-président du Conseil économique et social (CES), Emmanuel Golou, survenu le mardi 2 septembre 2025 au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou, suscite de vives réactions au sein de la communauté nationale. Quelques heures après l’annonce de la triste nouvelle, le président du CES, Conrad Gbaguidi, a rendu hommage à la mémoire de son collègue disparu.
Dans un message empreint de tristesse, il a salué en Emmanuel Golou « un collègue engagé, un homme de conviction et de devoir », dont l’expérience et la sagesse ont toujours servi le dialogue social et le développement du Bénin. Au nom de l’institution, Conrad Gbaguidi a adressé ses condoléances attristées à la famille du défunt, à ses proches ainsi qu’à l’ensemble des conseillers. « Que son âme repose en paix », a-t-il conclu.
Emmanuel Golou, acteur infatigable du développement et du consensus social
Économiste de formation, le regretté septuagénaire laisse derrière lui un parcours marqué par un engagement constant dans la vie politique béninoise. Ancien ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Hydraulique entre 1996 et 1998 sous le régime du général Mathieu Kérékou, il a continué à jouer un rôle de premier plan sur la scène politique nationale.
Dès 1991, Emmanuel Golou avait été élu député à l’Assemblée nationale sous la bannière du Parti social-démocrate (PSD). Sa rigueur et ses compétences en finances lui ont valu le poste de rapporteur général de la Commission des finances. En 2003, il est devenu président du groupe parlementaire PSD, puis en 2012, il a succédé à Bruno Amoussou à la tête du parti. Son influence dépassait les frontières béninoises. En 2013, il a été porté à la présidence du Comité Afrique de l’Internationale socialiste, renforçant ainsi son aura sur le plan international.
Il est important de noter que son départ laisse un grand vide au sein de l’institution et dans le cœur de ceux qui ont travaillé à ses côtés.
Carmel SOSSOU-COUSSI (Stg)