L’offensive israélienne dans la bande de Gaza continue de susciter une vague de condamnations à travers le monde. Les États-Unis s’apprêtent à approuver en faveur d’Israël, une nouvelle livraison d’armes d’envergure estimée à près de 6 milliards de dollars. Cette initiative survient dans un climat diplomatique particulièrement tendu.
Selon le quotidien américain The Wall Street Journal, le projet prévoit la vente de 30 hélicoptères de combat, de plus de 3 000 véhicules d’infanterie, ainsi que pour 750 millions de dollars de matériels et pièces détachées. Ce plan, qui doit encore obtenir le feu vert du Congrès, s’inscrit dans une dynamique de soutien militaire affirmé à Tel-Aviv. Depuis le début de l’année, Washington a déjà validé 12 milliards de dollars d’aide militaire à Israël, consolidant son rôle de principal allié stratégique de l’État hébreu. Néanmoins, ce nouvel appui va à contre-courant de la communauté internationale, de plus en plus critique envers la politique du Premier ministre Benjamin Netanyahou. Parallèlement, plusieurs pays européens, dont la France, la Belgique et le Royaume-Uni, ont annoncé leur intention de reconnaître officiellement l’État de Palestine. Cette reconnaissance devrait être actée le 22 septembre 2025, lors d’une conférence internationale prévue à New York, marquant un tournant symbolique dans le rapport de forces diplomatique.
Patrice SOWANOU (Stg)