Le centre de rétention inhumain pour les migrants de Floride, surnommé « Alligator Alcatraz », suscite l’inquiétude. Des centaines de détenus auraient disparu de la base de données en ligne de la police américaine de l’immigration (ICE). L’information a été rendue publique par plusieurs médias du pays.
Aux États-Unis, le centre de rétention pour les migrants en Floride suscite l’attention. Critiqué pour ses conditions de détention inhumaines, près de 1 200 noms de la base de données en ligne de la police américaine de l’immigration (ICE) ont disparu. Ces personnes étaient détenues depuis le mois de juillet, date d’ouverture de la prison inaugurée par le président américain Donald Trump.
Selon le journal américain Miami Herald, contrairement à la plupart des centres de rétention pour migrants, « Alligator Alcatraz » est géré par l’État de Floride et ses détenus n’apparaissent pas souvent dans la base de données fédérale. Il serait fort possible que certains détenus soient encore sur place et que l’État ne dispose pas d’un système permettant de les localiser. « Certains détenus d’Alligator Alcatraz qui n’ont pas pu être localisés dans la base de données de l’ICE pourraient ainsi avoir été expulsés, même si les données internes obtenues par le Herald montrent que la grande majorité des personnes incarcérées n’avait pas reçu d’ordre définitif d’expulsion d’un juge avant d’entrer dans l’établissement », informe le média.
Toutefois, cette disparition ne concerne pas tous les détenus puisque la population du centre avait considérablement diminué en dessous de 400 personnes, suite à une décision de justice du 21 août 2025 permettant son démantèlement. À noter qu’une cour d’appel avait annulé ladite décision, ce qui aurait permis au centre de reprendre ses activités.