Abdoulaye Maïga, Premier ministre malien, a plaidé pour une reconnaissance souveraine des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). C’était lors de son discours à la 80ᵉ session du sommet de l’ONU, le vendredi 26 septembre 2025. Du haut de la tribune, le chef du gouvernement a réaffirmé l’engagement des États du Sahel à lutter contre le terrorisme.
Devant les délégations internationales, le Premier ministre malien a souligné que la lutte contre le terrorisme demeure un défi majeur pour la stabilité de la région. « Sous l’impulsion de nos Chefs d’État, les Forces de Défense et de Sécurité travaillent en étroite collaboration dans un esprit de concertation et de complémentarité sans précédent » a-t-il déclaré. À l’appui de ses propos, il a évoqué des résultats concrets sur le terrain, rendus possibles grâce à des recrutements massifs dans les armées, à un renforcement des équipements et à des formations probantes. « Cette nouvelle dynamique, axée sur le renforcement des capacités opérationnelles de nos Forces de Défense et de Sécurité par un recrutement massif, une formation adéquate et la mise à disposition d’équipements appropriés, donne chaque jour des résultats encourageants sur le terrain, confirmant ainsi toute la pertinence de notre décision souveraine de nous unir pour combattre nos ennemis communs » a-t-il ajouté.
Par ailleurs, les pays membres de l’AES misent sur un partenariat international équitable et respectueux, orienté vers les aspirations et les valeurs des peuples du Sahel. « La Confédération de l’AES offre aux Nations Unies une opportunité historique. Se placer du côté de la vérité, reconnaître que le peuple de l’AES est attaqué et soutenir une Confédération qui se bat à la fois pour elle-même et pour l’Afrique, pour la stabilité du continent et, indirectement, pour celle du monde entier » a fait savoir Abdoulaye Maïga. Pour rappel, les trois pays membres de l’AES, notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger avaient déjà annoncé leur retrait du Statut de Rome et de la Cour pénale internationale (CPI).
Patrice Sowanou (Stg)