Un nouveau deuil frappe la presse béninoise. Christophe Djossou, journaliste, traducteur assermenté et promoteur du média en ligne Kingo News, est décédé dans la nuit du mardi 1er juillet 2025 à Abéokuta, au Nigeria, où il poursuivait des soins médicaux. Il avait 46 ans.
Le décès de ce professionnel respecté, survenu dans un cadre familial, fait l’effet d’un choc dans le milieu médiatique béninois. « Nous avons perdu Christophe Djossou », a confié en larmes l’un de ses proches. Selon des sources concordantes, l’ancien journaliste du quotidien Le Matinal souffrait depuis quelque temps d’une insuffisance rénale qui s’est récemment aggravée.
Figure discrète mais engagée, Christophe Djossou s’était illustré par sa rigueur professionnelle, sa foi en une presse éthique et indépendante, et son attachement aux valeurs de vérité et de responsabilité. Membre actif de l’Union nationale des médias en ligne (Unamel), il était également promoteur d’un magazine, en plus de son implication dans Kingo News, média qu’il a contribué à faire rayonner.
La nouvelle de sa disparition a provoqué une vive émotion dans le paysage médiatique béninois. « C’est avec une immense tristesse que je viens d’apprendre le décès de notre confrère et compatriote Christophe G. Djossou », a réagi le journaliste Paul Danongbé, proche de l’illustre disparu.
Christophe Djossou laisse derrière lui une épouse, trois enfants, et une carrière marquée par l’engagement et le professionnalisme. Son départ, en pleine force de l’âge, endeuille toute une génération de journalistes et rappelle la précarité des conditions de santé auxquelles sont confrontés de nombreux acteurs de la presse.
Diane ATEKPO