Dans le but d’assainir et de professionnaliser la gestion des marchés urbains, les autorités béninoises ont instauré de nouvelles grilles tarifaires. Celles-ci, désormais en vigueur dans les marchés d’Ahouangbo, Houndjro, Djougou et Parakou, prennent en compte des services essentiels tels que l’accès à l’eau potable, l’électricité, le nettoyage, la sécurité et l’assurance des installations.
Il ne s’agit plus seulement de payer pour occuper un espace. Les redevances couvrent désormais l’ensemble des besoins nécessaires au bon fonctionnement des marchés. Concrètement, les usagers paieront chaque jour 450 F CFA pour un étal de produits divers. Les bouchers et les poissonniers s’acquitteront, quant à eux, de 550 F CFA, un tarif légèrement plus élevé en raison de leur consommation accrue d’eau. Les écailleurs devront verser 150 F CFA par jour, tandis que les déplumeurs paieront 250 F CFA. En ce qui concerne les redevances mensuelles, elles s’élèvent à 13 500 F CFA pour les vendeurs de produits divers, 16 500 F CFA pour les bouchers et poissonniers, 4 500 F CFA pour les écailleurs, et 7 500 F CFA pour les déplumeurs.
Cette réforme vise à garantir des conditions de travail décentes, à renforcer l’hygiène dans les marchés et à assurer une meilleure sécurité des installations et des biens des usagers. Elle marque ainsi un tournant important vers des marchés urbains plus fonctionnels et mieux organisés, au service de tous.
Christian NEKITOPA