Un militaire et un policier comparaissent devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) pour répondre de l’abandon de leurs postes respectifs. Devant la juridiction spéciale, le mardi 23 septembre 2025, ces deux agents des forces de défense et de sécurité du Bénin se sont expliqués sur leur désertion sans autorisation, mais leurs arguments ont été jugés peu convaincants par le parquet.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a examiné deux dossiers distincts de désertion impliquant un militaire et un policier béninois. Interpellés, ils ont comparu devant la juridiction spéciale pour fournir leurs explications.. Le militaire affirme avoir été victime de « pratiques occultes », un argument jugé peu convaincant par le parquet. Quant au policier, il aurait quitté son unité pour des raisons non clairement établies, ses arguments ayant également été contestés par l’accusation. La désertion sans autorisation étant une faute grave menaçant la discipline au sein des forces de défense et de sécurité, le ministère public a requis l’application des sanctions prévues par la loi. Le verdict de la CRIET est attendu dans les prochains jours.
Patrice Sowanou (Stg)