La bande de Gaza a replongé dans le chaos. Dans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 octobre, 63 personnes, dont 24 enfants, ont péri dans des frappes israéliennes, en violation manifeste du cessez-le-feu convenu entre les parties.
Les bombardements ont ciblé des habitations civiles, des tentes de déplacés, un véhicule, un refuge et même un hôpital situé à l’intérieur de la « ligne jaune ». Les hôpitaux de Gaza, déjà à bout de souffle, peinent à soigner les nombreux blessés. Une situation inhumaine où des orphelins figurent parmi les victimes. Face à cette tragédie, la communauté internationale se pose la question de savoir quand prendra fin cette crise ? Les organisations humanitaires dénoncent une violation flagrante du droit international. Selon le professeur Richard Falk, ancien rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Palestine, « le bombardement de zones civiles à Gaza constitue un crime de guerre au regard du droit international humanitaire ». À noter que cette nouvelle vague d’attaques aggrave une catastrophe humanitaire persistante, marquée par la destruction d’infrastructures vitales, notamment les écoles, les hôpitaux et les réseaux d’eau, laissant libre cours à un climat permanent de peur et de deuil.
Patrice Sowanou (Stg)

