Les autorités maliennes annoncent le décès de plus d’une dizaine de personnes causé par des inondations. L’information a été rendue publique à travers un communiqué en date de ce lundi 04 août 2025, par le Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes.
Plusieurs localités du Mali ont été touchées par de fortes pluies accompagnées de cas de foudre et de vents violents, qui ont causé des inondations. Cette catastrophe naturelle a entraîné des dégâts matériels et humains. « La situation cumulée fait état de 21 cas d’inondation, 3 cas de foudre, 2 cas de vent violent et 1 cas d’éboulement, entraînant un total de 12 décès et 30 personnes blessées », peut-on lire dans le communiqué.
Depuis le début de la saison des pluies, 657 ménages, soit 5 307 personnes, auraient été recensés comme sinistrés entre juin et le 31 juillet 2025. Face à cette situation, le gouvernement entreprend des actions humanitaires pour secourir les victimes, notamment l’équipement de toutes les unités de la Protection civile en motopompes d’épuisement, ainsi que l’assistance en vivres et non-vivres à 34 ménages sinistrés dans la région de Kidal. Dans cette région, 232 personnes ont été victimes des inondations survenues les 22 et 23 juillet 2025. Une série d’actions devrait être lancée pour prévenir d’autres dégâts. « Le lancement de la vulgarisation des actions anticipatoires à travers les radios nationales, régionales et communautaires, du 1er août au 30 novembre 2025, dans quatre langues officielles (bambara, peulh, sonrhaï et soninké) ; la planification de la révision du plan national de contingence multirisque courant août par la Plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes ; ainsi que la mise en œuvre d’études hydrologiques et topographiques visant à déterminer les seuils d’alerte aux inondations avec l’installation de balises tricolores », peut-on lire dans le communiqué.
Par ailleurs, le Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes assure le nécessaire pour le suivi du remplissage des retenues d’eau dans deux régions, notamment Manantali et Sélingué. Il prévoit également de renforcer le système communautaire d’alerte précoce grâce à l’installation de balises multicolores, la mobilisation des brigades citoyennes et des volontaires dans le cadre du projet Les Mois Citoyens, afin de venir en aide aux populations en cas d’inondations ou d’autres catastrophes.