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Dix-huit mois après son accession à la magistrature suprême, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye traverse une zone de turbulence politique. Vendredi 19 septembre dernier, plusieurs centaines de manifestants ont investi les rues de Dakar et de ses environs à l’appel de la société civile et de formations politiques de l’opposition.


« Non à la dictature », « Sonko dégage », scandaient des protestataires brandissant pancartes et banderoles. Les slogans visaient autant le chef de l’État que son Premier ministre, Ousmane Sonko, accusés de n’avoir pas tenu leurs promesses de campagne. Selon une manifestante, la désillusion est profonde. « Ils nous ont dit qu’avant deux mois il y aurait du travail, mais depuis qu’ils sont là, rien n’a changé », a-t-elle confié, exprimant le sentiment de frustration partagé par de nombreux Sénégalais. Face à ce climat de mécontentement, l’opposition entend saisir l’occasion pour resserrer les rangs. Le parti APR, héritier de l’ancien président Macky Sall, tente un repositionnement politique en appelant à « construire l’avenir ensemble », laissant entendre que l’unité est désormais indispensable pour reconquérir la confiance populaire.

Il est important de préciser qu’au-delà de la critique du gouvernement, la rue sénégalaise réclame également la libération des prisonniers politiques, une justice indépendante et le respect de la liberté d’expression, des exigences relayées avec vigueur par la société civile et les activistes.


Patrice Sowanou (Stg)

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