Au Bénin, le régime de la rupture a officiellement désigné son candidat pour les prochaines élections présidentielles. Le dauphin de Patrice Talon n’est autre que l’argentier national, Romuald Wadagni. Un choix soutenu par les partis de la mouvance présidentielle. Dans un entretien accordé à la rédaction de DB MEDIAS, AÏMADO Guillaume, Conseiller communal, Président de la Commission des Affaires Économiques et Financières de la commune d’Allada, et Coordonnateur communal du Bloc Républicain à Allada, salue une décision qu’il qualifie de courageuse, lucide et résolument tournée vers la jeunesse.
À quelques mois de l’échéance électorale, le chef de l’État béninois démontre une fois de plus son génie politique. En désignant son successeur, le locataire de la Marina a fait le pari audacieux de confier l’avenir du pays à une nouvelle génération. Pour AÏMADO Guillaume, Patrice Talon est un homme de vision, « un génie politique » qui a privilégié le développement, la cohésion sociale et la paix nationale, en renonçant à toute ambition personnelle. « Ce choix est le symbole d’un système qui mise sur l’avenir, un modèle de développement dont d’autres nations peuvent et doivent s’inspirer » a-t-il déclaré. À l’en croire, Romuald Wadagni incarne le choix idéal pour permettre à la jeunesse béninoise d’écrire une nouvelle page de l’histoire politique du pays. « C’est notre heure, et nous devons être au rendez-vous » a affirmé l’élu communal.
Face à ce choix, le conseiller communal y voit un exemple inspirant pour les aînés, appelés, eux aussi, à passer le flambeau à la jeune génération. « Tout comme le Président Talon a su montrer l’exemple en préparant une relève, nos aînés dans les communes doivent céder la place et offrir aux jeunes l’opportunité qui leur revient » a-t-il ajouté. Par ailleurs, Guillaume AÏMADO salue le respect des engagements du chef de l’État, qui n’a pas cédé à la tentation de la confiscation du pouvoir. Il appelle la jeunesse à se mobiliser pour une victoire éclatante, avec un score d’au moins 95 % au soir du scrutin. « Car l’avenir du Bénin, c’est nous » a-t-il conclu.
Blevert AKAKPO