Baltasar Ebang Engonga

Sous haute tension ce mardi 1ᵉʳ jullet 2025 à Malabo, le procès de l’homme d’affaires guinéen, Baltasar Ebang Engonga s’est ouvert. Selon sa défense, il s’agit d’une véritable mascarade judiciaire. Les avocats de l’ancien patron de l’ANIF contestent avec force la régularité des preuves et fustigent une procédure qu’ils estiment téléguidée par des intérêts politiques.

Accusé de détournement de fonds publics aux côtés de plusieurs de ses collaborateurs, dont plusieurs femmes, il risque jusqu’à 18 ans de prison, selon les réquisitions du parquet. La défense, vent debout depuis l’ouverture des débats, dénonce un procès à caractère politique destiné à éliminer un opposant devenu encombrant. Pour les avocats de l’ancien responsable de l’ANIF, les accusations reposent sur des preuves « obtenues de manière illégale » et sur un dossier qu’ils qualifient de « monté de toutes pièces » pour satisfaire des objectifs inavoués.

Baltasar Ebang Engonga, déjà ébranlé par un scandale sexuel fin 2024, lorsque des vidéos intimes le montrant avec des femmes proches du pouvoir avaient été diffusées alors qu’il était en détention préventive à Black Beach, se retrouve à nouveau sous le feu des projecteurs. Bien qu’acquitté dans cette affaire privée, il continue de faire l’objet de vives critiques et de suspicions liées à sa gestion financière à la tête de l’ANIF.


Diane ATEKPO

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